1. |
Du souffle pour deux
04:08
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Le dernier tison
La dernière braise
Résistent à la noirceur
Au bout du grand lit
Tant que demeurent
Les marées de chaleur
Entre nos corps refroidis
Je resterai ici
J'ai du souffle pour deux
Pour rallumer tes yeux
J'ai du souffle si tu le veux
Pour faire du blanc avec nos bleus
Le dernier frisson
Avant que tout s’affaisse
Juste avant le grand cri
Avant l’incendie
Tant que demeure
À la lisière de nos cœurs
Un désir en sursis
Je resterai ici
J'ai du souffle pour deux
Pour rallumer tes yeux
J’ai du souffle si tu le veux
Pour faire du blanc avec nos bleus
J'ai du souffle pour deux…
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2. |
Les apparences
03:58
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Toutes tes louanges
Ne sont qu’apparences
Chorégraphies
Roulements de hanches
C’est par la danse
Que tu survis
Ton corps en transe
Clame son innocence
Tes grands yeux bleus
Brillent par leur absence
Tu rêves de mieux
Mais tu perds au change
Parce que…
On ne change pas (c’est toujours pareil)
On ne change pas (c’est toujours pareil)
On ne change pas (c’est toujours pareil)
On ne change pas (on est toujours pareils)
Tu n’en sais rien
Mais c’est ton jour de chance
Cette chanson
Signe ta délivrance
Il, elle ou eux
N’auront qu’à t’attendre...
On ne change pas (c’est toujours pareil)
On ne change pas (c’est toujours pareil)
On ne change pas (c’est toujours pareil)
On ne change pas (on est toujours pareils)
Les promesses vides (c’est toujours pareil)
Les révolutions (c’est toujours pareil)
Pressions inutiles (c’est toujours pareil)
La lame de fond (c’est toujours pareil)
Solution facile (c’est toujours pareil)
À la perfection (c’est toujours pareil)
Amours impossibles (on est toujours pareils)
Et désillusions
Les promesses vides (mais cela va de soi)
Les révolutions (faut faire avec ça)
Pressions inutiles (toujours avec soi)
La lame de fond (on a pas le choix)
Solution facile (on est toujours pareils)
À la perfection (on est toujours pareils)
Amours impossibles (on est toujours pareils)
Puis désillusions
Les promesses vides (c’est toujours pareil)
Les révolutions (c’est toujours pareil)
Pressions inutiles (c’est toujours pareil)
La lame de fond (c’est toujours pareil)
Solution facile (c’est toujours pareil)
À la perfection (c’est toujours pareil)
Amours impossibles (on est toujours pareils)
Et désillusions
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3. |
La statue
04:05
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Ça fait assez longtemps que ça dure
La moitié de ma vie que j’endure
Que je laisse se jouer au fond de moi
Cette scène d’horreur qui ne m’appartient pas
J’ai tout fait tenir derrière un mur
J’ai réduit mon image en miniature
J’ai dissimulé l’ampleur des dégâts
Mais aujourd’hui je fracasse le cadenas
Et je lance la statue
De ce faux dieu déchu
Tous ses membres éclatent
Sous la poussière un soleil écarlate
Elle est tellement friable
Cette statue malade
À bout de bras je laisse tout aller
Et je reprends d’un coup ma liberté
Arrachez-moi ces points de suture
Ces matins noirs en guise de futur
Il est temps de renverser la vapeur
De faire tomber un à un tous ces oiseaux de malheur
Finies les années de l’imposture
De l’hypocrisie d’une culture
Où la honte résonne plus fort que la loi
Où le cœur de la femme en silence se débat
Et je lance la statue
De ce faux dieu déchu
Tous ses membres éclatent
Sous la poussière un soleil écarlate
Elle est tellement friable
Cette statue malade
À bout de bras je laisse tout aller
Et je reprends d’un coup ma liberté
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4. |
Pour toi
04:16
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Femme amirale
Petit crime
D’entre vagues
Mon rêve immoral
Se dessine
Sur ta peau fraîche et pâle
Pour toi
Les fleurs cesseront de pousser vers l’intérieur
Le mauvais temps de noyer les cœurs
Un geste sera posé quelque part
Pour te hisser là-haut dans le phare
Les fleurs cesseront de pousser vers l’intérieur
Le mauvais temps de noyer les cœurs
Un geste sera posé quelque part
Pour te hisser là-haut dans le phare
Femme littorale
Courbes fines
Doux cépage
Ton œil implacable
M’intimide
Je te rends
À ton destin naval
Les fleurs cesseront de pousser vers l’intérieur
Le mauvais temps de noyer les cœurs
Un geste sera posé quelque part
Pour te hisser là-haut dans le phare
Les fleurs cesseront de pousser vers l’intérieur
Le mauvais temps de noyer les cœurs
Un geste sera posé quelque part
Pour te hisser là-haut dans le phare
Pour toi…
Les fleurs cesseront de pousser vers l’intérieur (pour toi)
Le mauvais temps de noyer les cœurs (pour toi)
Un geste sera posé quelque part (pour toi)
Pour te hisser là-haut dans le phare (pour toi)
Les fleurs cesseront de pousser vers l’intérieur (pour toi)
Le mauvais temps de noyer les cœurs (pour toi)
Un geste sera posé tôt ou tard (pour toi)
Pour te hisser là-haut dans le phare
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5. |
Pneumatique noir
04:26
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Perdue dans le brouillard
D’un fleuve qui ne réfléchit pas
De mon pneumatique noir
Le ciel est de plus en plus bas
À la merci du courant
Mon histoire me mène tout droit
Dans les bras de l'Océan
L’alphabet glisse entre mes dents
Mes mots me quittent
Je suis désertée
Y’a plus de suite
Je suis emprisonnée
Mes jours s’effritent
Je suis désolée
Si je m’éclipse
C’est pour vous épargner
Un coupe-vent rouge et blanc
Pieds nus sur mon vieux Larousse
Je dérive en récitant
Ce qui me reste de Proust
Je rame dans le couchant
Lentement je redeviens mousse
Dans les bras de l’Océan
L’alphabet coule de mes yeux diamants
Mes mots me quittent
Je suis désertée
Y’a plus de suite
Mon cœur est muselé
Mes jours s’effritent
Je suis désolée
Si je m’éclipse
C’est pour vous épargner
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6. |
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N’allume pas les lumières
J'veux pas connaître l'état des lieux
Est-ce que l'automne a croisé l’hiver
J’voudrais me figer entre les deux
Je ne veux plus ressentir
Ça va passer je ferme les yeux
J'veux rien régler je préfère me mentir
Continue, n’attends pas mon sourire
Un rayon fait craquer le givre
Un courant chaud voudrait me retenir
Je reste froide et toujours un peu ivre
Je dessine une croix sur le moindre désir
Je ne vais pas me repentir
Ça va passer je ferme les yeux
Je veux rien créer je préfère m'étourdir
Continue, garde-moi en souvenir
Acouphène, téléphone
Oublie ça y’a personne
Le courant est coupé
Je me suis désertée
Au-dessus de la mêlée
Mon corps abandonné
Un soleil qui s’éteint
Des flammes au bout des mains
On ne change pas
C’est toujours pareil
Coule tout au fond
La jolie étincelle
Le cycle des saisons
Les marées aquarelles
Un manège hypnotique
A l’ivresse virtuelle
Elle mène où cette route
Chemin banalisé
Quand l’autre n’est qu’un objet
Un écran de fumée
Trop de soi
Trop de moi
Namasté
Plus de foi
Tout s’effrite
Tout se bute
Des ego parachutes
Et je cours à ma perte
Sur du temps emprunté
Plus je cours plus j’ai peur
De devoir me rencontrer
Et je cours à ma perte
Sur des rêves démodés
Plus je cours plus j’ai peur de ne jamais rentrer...
N’allume pas les lumières
J'veux pas connaître l'état des lieux
Est-ce que l'automne a croisé l’hiver
Je voudrais disparaître entre les deux
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7. |
Cyborg
03:41
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Des vidéos de première neige
Une assiette parfaite en Norvège
Les mots plagiés d’un fin stratège
Un panda chinois pris dans son manège
Esprit fragile sous sortilège
Un vide infini que rien ne protège
Humain ennuyeux
Derrière sa fenêtre trop étroite pour deux
Qu’est-ce qu’on s’est greffés dans la main
Qui nous rend fous du soir au matin
Qu’est-ce qu’on s’est greffés dans les yeux
Qui nous rend faussement amoureux
Qu’est-ce qu’on s’est greffés dans la main
Qui nous fait tout remettre à demain
Qu’est-ce qu’on s’est greffés dans les yeux
Qui nous rend de plus en plus malheureux
Kalachnikovs en liberté
Passion digitale tôt consumée
Conspirationnistes illuminés
Et mort en direct à guichets fermés
Un bibelot de plus sur eBay
J’en ai tant besoin, je peux pas m’en passer
Humain vaniteux
Devant son miroir déformant et vicieux....
Qu’est-ce qu’on s’est greffés dans la main
Qui nous rend fous du soir au matin
Qu’est-ce qu’on s’est greffés dans les yeux
Qui nous rend faussement amoureux
Qu’est-ce qu’on s’est greffés dans la main
Qui nous fait tout remettre à demain
Qu’est-ce qu’on s’est greffés dans les yeux
Qui nous rend de plus en plus malheureux
Qu’est-ce qu’on s’est greffés dans la main
Qu’est-ce qu’on s’est greffés dans les yeux
Qu’est-ce qu’on s’est greffés dans la main
Qu’est-ce qu’on s’est greffés dans les yeux
Qui nous rend de plus en plus malheureux
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8. |
ONO
04:18
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Le labyrinthe de ta beauté
Est illuminé
J’avance, anesthésiée
Vers mille félicités
One night only
One ride one way
One night only
All in we play
One night only (à pleine vapeur)
One ride one way (dans tes couleurs)
One night only (à pleine vapeur)
All in we play (mais sans douleur)
J’approche le seuil interdit
D’un paradis
La coulée, la gorge et le sommet
Tout de toi me plaît
La lune veille au chevet
D’un ciel bleu secret
Je me retrouve ou je me fuis
On verra après, promis
One night only
One ride one way
One night only
All in we play
One night only (à pleine vapeur)
One right one way (dans tes couleurs)
One night only (à pleine vapeur)
All in we play (mais sans douleur)
One night only (à pleine vapeur)
(dans tes couleurs)
One right one way (à pleine vapeur)
(mais sans douleur)
One night only…
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9. |
Viaduc
03:58
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Je traverse le viaduc
Comme je traverse notre vie à deux
Faussement au-dessus d'mes affaires
Sur le bout des pieds, désorientée
Je traverse le viaduc
Sur la chaussée encrier
Y’a rien de l’autre côté
Rien de nouveau dans le paysage
Je ne crois pas aux miracles
Je ne crois pas aux mirages
Aux oracles
À l’expression tourner la page
Je ne crois pas aux miracles
Je ne crois pas aux mirages
Aux oracles
À l’expression tourner la page
L'issue ne se trouve pas dans un paysage
L’issue ne se trouve pas dans un paysage
Je traverse le viaduc
Comme je traverse ma vie adulte
La tête en l’air dans les nuages
Parfois plus haut quand je me suis une étoile
Je ne regarde pas en bas
La chute, le possible échec qui me guette… ou pas
Je ne crois pas aux miracles
Je ne crois pas aux mirages
Aux oracles
À l’expression tourner la page
Je ne crois pas aux miracles
Je ne crois pas aux mirages
Aux oracles
À l’expression tourner la page
L'issue ne se trouve pas dans un paysage
L’issue ne se trouve pas dans un paysage…
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10. |
La main
04:30
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La main qui offre une bouchée de pain
Sa main qui appelle à l’aide au loin
Leurs mains qui s’effleurent dans le petit matin
Les mains qui s’arrachent le cœur jusqu'à la fin
Ses mains en prière le jour comme la nuit
Sa main trop petite qui s’accroche à la vie
Les mains qui s’effeuillent à force de tempêtes
Leurs mains en l’air qui ne jurent que par la fête
Ne la lâche pas
Serre-la bien fort
Ne la lâche pas
Serre-la encore
Les mains qui dansent sur le bout des clés
Sa main, un adieu bien trop lourd à porter
Petites mains précieuses brodant au fil doré
Ces mains infatigables qui ne cessent de créer
La main qui sauve des flammes enragées
Ma main dans tes cheveux, sa forêt enchantée
La main contre le sexe trop longtemps désiré
Et celle qui quémande, ouverte mais brisée
Ne la lâche pas
Serre-la bien fort
Ne la lâche pas
Serre-la encore
Les mains qui parlent une langue signée
Qui implorent la chance en relançant les dés
La main qui tremble sans pouvoir se déposer
Celle qui brise l’innocence d’une joue rosée
Les mains qui purgent leur sentence, menottées
Et celles qui dépriment dans un veston usé
La main qui se referme sur un terrible secret
Et celle que l’on demande pour s’unir à jamais
Ne la lâche pas
Serre-la bien fort
Ne la lâche pas
Serre-la encore
Serre-la encore…
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